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 Les biocombustibles: une solution ou une menace ?

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Naima
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Naima


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Date d'inscription : 14/11/2007

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MessageSujet: Les biocombustibles: une solution ou une menace ?   Les biocombustibles: une solution ou une menace ? Icon_minitimeSam 28 Juin - 8:20

Alimentation des gens ou alimentation des autos ?


Mustapha LAMIRI : Ce qu'on entend ces derniers mois : "changements climatiques", "les comestibles deviennent des biocombustibles", "augmentation des prix", "grande faim globale" C'est la panique !

Les biocombustibles: une solution ou une menace ? Emarra10


La combustion du pétrole, carburant d'origine fossile, libère violemment dans l'atmosphère des millions de tonnes de carbone. Les biocombustibles surgissent, en principe, comme alternative écologique au pétrole, durable, non polluant, la grande solution au changement climatique ... mais : est-elle réellement la solution?

Les producteurs (les Etats Unis, le Brésil, l'Europe) voient dans la production de biocombustibles une opportunité de développement et d'une solution au changement climatique. La FAO et d'autres organismes internationaux, ils alertent de l'augmentation du prix des aliments et du danger de déforestation pour créer de nouveaux champs de cultures.


Les biocombustibles: une solution ou une menace ?

En quoi ils consistent ? Les biocombustibles sont carburants qui dérivent de la biomasse (l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie) et peuvent être de deux types : un bioéthanol, un alcool d'origine végétale qui est fabriqué à partir des matières riches en sucres ou en amidon comme, par exemple, la betterave, la canne à sucre ou les céréales. Selon ses propriétés chimiques il peut substituer ou être mélangé avec l'essence d'origine fossile. Ses producteurs et ses consommateurs principaux sont le Brésil et les Etats Unis.

L'autre ecocombustible est le biodiesel, qui est obtenu à partir des matières premières renouvelables, les plantes oléagineuses (colza, tournesol, palmier ...) ou des huiles végétales usées. C'est le pari de l'Europe, dont le producteur principal est l'Allemagne (63 % de la production).

Le mélange de ces biocombustibles avec les combustibles fossiles présente les avantages suivants :

- En comparaison avec l'utilisation des combustibles fossiles à 100%, il y a moins d'émissions de dioxyde de carbone CO2. Ce dernier est le gaz principal à effet de serre qui, par une augmentation de la température atmosphérique, conduit aux changements climatiques. Donc son impact environnemental est moindre.
- Les biocombustibles sont renouvelables, au contraire du pétrole qui est un recours limité.

Les inconvénients sont les suivants :

- Quelques études montrent qu'il n'y aurait pas de terrain cultivable suffisant. Par exemple, dans
les Etats Unis toute la surface cultivée d'actuel maïs seul pourrait couvrir 12% de la
consommation d'une essence américaine.
- Des chercheurs de l'Institut des Sciences des Technologies de l'Environnement de l'Université
de Barcelone expliquent que l'usage de biocombustibles a un impact négatif économique,
social et environnemental. Des vétérinaires sans frontières dénoncent que la production aide à
porter une consommation d'énergie plus grande que celle qui est engendrée
.
Bien que sur le sujet de la production il y ait certaine controverse, si on tient compte que les cultures destinées aux combustibles doivent être massives pour être rentables, elles requièrent une énergie fossile, des pesticides, un grand usage d'engrais, d'eau ... finalement, le balancement énergétique s'incline vers le côté négatif.

L'indépendance supposée du pétrole n'est pas facile, puisqu'il est utilisé pour la production, le transport...

Dans certains pays, la demande de biocombustibles augmente sans cesse. Si plus de champs de cultures sont utilisés pour la consommation des automobiles: qu'est-ce qui passe avec les aliments ? Faudra-t-il choisir entre l'alimentation des gens et celle des autos ?

Il semble que oui. Depuis deux ans les prix des aliments augmentaient d'une manière considérable, en atteignant un niveau élevé de l'ordre de 80 %. Cette flambée des prix touche avec plus de dureté aux pays en voie de développement, en freinant sa croissance économique et en portant à une grande faim massive de caractère global.

Il y a augmentation des produits alimentaires principaux comme la farine, le maïs, le soya, le riz, l'huile, le lait, le fruit et le légume frais. Les deux tiers de la population de la planète vivent dans des conditions chroniques de pauvreté et de dénutrition, à cela nous ajoutons l'augmentation des prix des aliments pour les animaux en favorisant une aggravation de la crise alimentaire.

Ce manque a porté aux troubles dans plusieurs pays du monde et en particulier en Afrique, au Kenya, au Sénégal, en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Burkina, au Cameroun et en Égypte. Au Bangladesh, à la fin d'avril 2008, environ 20 milles travailleurs textiles (l'industrie principale du pays) ont initié des protestations après l'augmentation des prix d'aliments et ont demandé, en parallèle, des augmentations salariales. En Côte d'Ivoire des milliers de personnes ont marché en chantant "nous avons faim". Des grèves et des affrontements ont également eu lieu au Pérou, en Bolivie, au Mexique, en Indonésie, au Pakistan, aux Philippines, en Thaïlande, en Éthiopie et à l'Yémen.

Selon le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, "Il existe le risque pour que cela s'étend parce que les causes sont les mêmes" : l'expansion des biocombustibles, la spéculation sur le marché de matières premières et les subsides aux exportations de l'Union Européenne, qui signifient que l'Occident est le plus grand responsable de la grande faim à laquelle les pays émergents ont à faire face.

D'autres dangers, l'ONU alerte de la possibilité de ce que la déforestation augmente si de nouvelles surfaces sont habilitées sans contrôle pour les cultures destinées aux biocombustibles. Les petits agriculteurs peuvent se trouver nuis en substituant les petites récoltes par les monocultures, en favorisant la disparition de la biodiversité...

Le paradoxe des biocombustibles consiste en ce que cela pourrait vraiment être une solution, mais quelle solution pour un système de consommation, de production et de transport clairement insoutenable.

Il y a changement, relativement, d'un combustible d'origine fossile par un autre végétal et cela a touché les habitudes de consommation, a controversé les systèmes intensifs de production, a influencé sur les lois implacables du marché tout-puissant. Récemment, Jean José Daboub, Directeur du Banque Mondiale, a écarté d'intervenir pour arrêter l'augmentation des prix des aliments et pour finir avec une telle crise qui, selon lui, durera encore deux ou trois ans, une crise qui a poussé à la pauvreté des millions de personnes.

Des solutions d'emplâtre se proposent aussi, comme manger moins de viande ou comme faire don de l'argent aux organisations solidaires ou augmenter les emprunts des agriculteurs africains (en s'endettant encore plus).

Grâce à plusieurs de facteurs - une expansion des biocombustibles, une spéculation des matières premières, une perte de récoltes grâce à une météorologie contraire, une croissance de la population, une perte de souveraineté alimentaire, un protectionnisme de certaines économies, une augmentation du prix du pétrole - les réussites atteintes depuis la décolonisation reculent, la crise alimentaire est exacerbée et a conduit à une vague de faim mondiale sans précédents.

En conclusion, la technologie nécessaire doit se développer pour nourrir et pas pour mourir. Nourrir à toute la population et pas mourir de faim aux victimes de l'industrialisation. Mais, dans un pari suicidaire, nous nous décantons pour utiliser cette technologie pour nourrir les privilèges d'un petit pourcentage de cette population. L'image que l'on se fait du « développement technologique » doit changer. Face à des évolutions qui leur dépassent, les pays développés doivent réajuster leur action. Le principe c'est d'abord de ne pas nuire et détruire car la science sans conscience peut conduire à la famine et à la violence.


Mustapha LAMIRI

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MessageSujet: Re: Les biocombustibles: une solution ou une menace ?   Les biocombustibles: une solution ou une menace ? Icon_minitimeMar 18 Nov - 5:25

Algérie: Le ''Nakhoil'' remplacera-t-il le gazoil ?


Alger - Une société émiratie appartenant à un expert algérien en bio-technologie envisage d'installer dans le sud algérien un centre de technologie et de fabrication, à partir des dattes, de plusieurs produits dont le bio-carburant appelé ''Nakhoil'', a indiqué dimanche à Alger cet investisseur, Brahim Zitouni.

Dans un point de presse tenu en marge du Salon de l'Energie Aloge 4 qui se tient du 15 au 19 novembre à Alger, Zitouni a avancé que son projet, qui devrait être installé dans la commune de Oumeche (wilaya de Biskra), attendait l'aval des pouvoir publics.

Nécessitant un investissement de l'ordre de 22 millions d'euros, ce projet est destiné à promouvoir en Algérie les énergies alternatives à travers la filière phoenicicole, selon cet investisseur qui dirige la société Organisation de l'agriculture dans le Sahara par l'intégration et la substitution (OASIS, siège à Dubai).

Composé d'unités de traitement des dattes, d'un centre de recherche, d'une usine de transformation de dattes, d'un laboratoire de reproduction in vitro du palmier dattier ainsi que d'une unité de formation, ce projet comporte la fabrication du biocarburant, des matériaux de construction, des produits d'emballage et papier à partir des dattes.

Selon lui, la reproduction in vitro peut permettre d'obtenir, à partir d'un seul palmier dattier, jusqu'à 1 million de palmiers similaires grâce à la bio-technologie.

Quant à la production du ''bio éthanol arabe'' à base de dattes, il a indiqué que l'unité de transformation prévoit l'exploitation du surplus de la production nationale en dattes, estimé à quelque 150.000 tonnes par an, en précisant qu'il s'agira des variétés de dattes de ''mauvaise qualité''.

A en croire le promoteur de ce projet, 20 tonnes de dattes peuvent produire plus de 6.500 litres de carburant, tandis que les dérivés des vieux palmiers dattiers (palmes et troncs) peuvent être transformés en aliments de bétail.


APS
Lundi 17 Novembre 2008


Source: emarrakech.info
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MessageSujet: Re: Les biocombustibles: une solution ou une menace ?   Les biocombustibles: une solution ou une menace ? Icon_minitimeSam 22 Nov - 10:28

Algérie: un entrepreneur veut lancer un bioétnahol à partir de dattes


Une société basée à Dubaï dirigée par un Algérien espère ouvrir début 2011 en Algérie la première unité au monde de fabrication de nakhoil, un éthanol à base de dattes "non polluant, source de revenus pour les sahariens et favorisant la sécurité alimentaire".

"Il s'agit de bâtir une nouvelle branche industrielle intégrée au secteur des hydrocarbures qui entraînerait une grande répartition des richesses", a estimé Brahim Zitouni, président de Oasis Ltd (Organisation de l'agriculture du Sahara par intégration et substitution).

L'Algérie produit 300.000 tonnes de dattes dont la moitié seulement est commercialisée, "le reste servant d'aliments pour le bétail", selon M. Zitouni.

Le projet, d'un coût de 22 millions d'euros (30 millions de dollars) prévoit dans un premier temps d'utiliser les 150.000 tonnes de dattes communes (phoenix) restantes pour fabriquer le nakhoil, "un bioéthanol arabe non polluant, offrant une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs et qui ne constituera pas un danger pour la sécurité alimentaire", a dit M. Zitouni.

Selon lui, 20 tonnes de dattes peuvent produire plus de 6.500 litres d'éthanol.

"La datte contient 65% de sucre, contre 18% à la betterave ou 13% à la canne à sucre. Sa culture s'adapte parfaitement à nos terres semi-arides et n'empiète pas sur les terres fertiles du nord de l'Algérie, consacrées aux céréales", a-t-il souligné au cours d'une conférence-débat organisée au centre de presse du quotidien El Moudjahid.

Pour lui, "les terres où pousse le palmier-dattier sont désertes, et l'extension de cette culture par une technique de propagation in-vitro sur ces terres contribuerait à la lutte contre la désertification".

"D'autant que d'autres produits alimentaires peuvent être produits dans les palmeraies, où le palmier-dattier n'occupe que 20% de la surface".

La technique in-vitro permet à partir d'un seul palmier d'en produire plusieurs centaines de milliers d'autres qui poussent d'un mètre chaque année, selon l'entrepreneur. La production des palmeraies algériennes peut donc en 20 ans s'accroître sensiblement, réduisant l'impact de leur faible rendement, 22 tonnes à l'hectare contre 80 pour la canne à sucre par exemple, selon le dirigeant d'Oasis.

M. Zitouni estime d'ailleurs que du bioéthanol pourra dans le futur être tiré du tronc même des palmiers.

Surtout, a-t-il souligné, cette nouvelle industrie s'intègre au secteur du pétrole et du raffinage local dont il peut diminuer la pollution.
"Les raffineries algériennes utilisent encore du plomb ou du benzène pour oxygéner les carburants, et ne répondent donc pas aux critères internationaux pour pouvoir exporter. Ces installations peuvent parfaitement être adaptées pour que le nakhoil soit mélangé aux carburants", a-t-il dit.

"Il suffit d'un mélange de 2 à 5% de nakhoil par litre d'essence", a estimé M. Zitouni, selon qui "5% d'éthanol dans les carburants peuvent réduire de 30% les rejets de monoxyde de carbone dans l'atmosphère".

Selon lui, "ce bioéthanol ne sera pas un carburant de substitution. Mais cette énergie verte, propre et nationale contribuera à la conservation des réserves pétrolières de l'Algérie".

La société compte s'installer sur cinq hectares à Oumeche près de Biskra (425 km au sud-est d'Alger), où seront construits une unité de production et un laboratoire de reproduction in-vitro de palmiers-dattiers.

Elle attend maintenant le feu vert des autorités algériennes après des entretiens avec les ministères de l'Energie et des mines, de l'Environnement et de l'Agriculture.


http://fr.news.yahoo.com/
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