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 Pluies ou fragilité des infrastructures ?

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Naima
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Naima


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MessageSujet: Pluies ou fragilité des infrastructures ?   Pluies ou fragilité des infrastructures ? Icon_minitimeLun 13 Oct - 8:57

Les pluies dévoilent la fragilité des infrastructures


BRAHIM MOKHLISS

Les pluies qui se sont abattues sur le royaume ces derniers jours, ont montré la fragilité des infrastructures du pays.

La saison d’automne a débuté cette année d’une manière très remarquée avec des pluies torrentielles qui ont causé d’importants dégâts dans plusieurs régions. Des ponts sont tombés ou ont été fissurés, le goudron a été déterré, les conduits d’assainissement ont explosé ou ont débordé en raison de leur étroitesse…

Dans la région de Chichaoua, à la veille de aïd al Fitr, les habitants ont vu, inoffensifs, les averses causer d’importants dégâts. On parle même dans cette région de quelques disparus. La pluie a été si forte qu’elle a produit des fissures sur certaines montagnes entourant le village d’Imintanout. Des voies ont été bloquées par des roches et des pierres tombées du haut des montagnes. Les principaux axes routiers menant à cette région montagneuse (notamment celui provenant de Chichaoua), ont été coupés en raison des fortes précipitations suivies de coulées de boues et de roches, emportant dans leur passage de nombreux véhicules.
Cette catastrophe naturelle a créé la panique chez les habitants. Panique qui a été accentuée par une longue coupure de l’électricité. Les pluies torrentielles ont submergé tous les passages, prenant en otage les habitants. Des maisons se sont effondrées, des bêtes ont été emportées par les eaux ainsi que des voitures. Les habitants d’Imintanout ont appelé à ce que leur région soit déclarée zone sinistrée. Pour cela, ils ont organisé des manifestations aussi pour protester contre les secours qui ont mis beaucoup de temps avant d’arriver sur les lieux inondés.

Au nord également, des pluies torrentielles s’étaient abattues sur la ville de Fnideq et ont occasionné d'importants dégâts matériels : plusieurs maisons et commerces ayant été endommagés… Les fortes précipitations ont été suivies de crues au niveau de certains quartiers de la ville, notamment Ras Louta et Homat El-Oued. Des ONG de défense de droits de l’Homme ont organisé, le 5 octobre, un sit-in de protestation devant la municipalité de la ville. Elles estiment que la fragilité des infrastructures est due à la mauvaise gestion des responsables locaux.

La ville d’Oujda a également été victime de pluies torrentielles qui ont causé d’importants dégâts. La muraille du Lycée Al Qods qui avait succombé aux pluies de 2006, s’est effondrée la semaine dernière sous l’emprise des eaux. Il n’y a pas eu de blessés.

A Nador, les inondations qui ont touché la ville, ont failli être à l’origine d’affrontements entre les habitants et les autorités locales (voir La pluie pousse à la désobéissance civile).

Taza a eu également sa part de la catastrophe il y a plus de deux semaines. Un orage enregistré dans la région, notamment dans la commune de Gueldamane, a causé, là aussi, d’énormes dégâts, selon les habitants de cette localité : destruction de canaux d'irrigation, de récoltes et d'immeubles. Un oued a détruit les murs d'enceinte du lycée- collège Ibnou Almokafaa au centre du village et a rempli ses classes de boue. «Depuis ce jour, rien n'a été fait et les élèves n'ont pas pu reprendre le chemin de l'école. Il n'y a eu la visite d'aucun responsable: ni le délégué de l'éducation nationale, ni le gouverneur de la province, malgré la gravité de la situation. Dommage que cet incident soit arrivé après la visite royale à Taza. S'il avait eu lieu avant, les choses auraient peut-être bougé un peu plus vite», nous a écrit un tazi.

Espérons que les prochaines précipitations soient « alla kad nfaâ » (juste ce qu’il faut) et à la hauteur de nos infrastructures.

L’ADM se défend
La Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a affirmé que l'axe autoroutier Tétouan-Fnideq n'a fait l'objet d'aucun effondrement ou affaissement sur quelque tronçon que ce soit. L’ADM explique que deux voitures ont été bloquées, au niveau du point kilométrique 21 de l'axe autoroutier Tétouan-Fnideq, par les coulées de boue provoquées par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région.
Les unités d'entretien relevant du service d'exploitation Tanger-Tétouan de l'ADM sont intervenues pour dégager les deux véhicules. Cette opération s'est déroulée sans dégâts matériels ni perte en vies humaines et a permis le retour à la normale du mouvement de circulation, précise l’ADM.

Les Nadouris sortent dans la rue
Un groupement d’acteurs associatifs de la ville rifaine, Nador, structuré dans ce qui est appelé le « Comité de suivi des affaires publiques de Nador » a appelé les nadouris à participer à une « marche populaire » qu’il envisage d’organiser le week-end prochain. Les organisateurs de cette marche veulent protester contre les responsables locaux qu’ils accusent de ne pas avoir bien joué leur rôle. Ils estiment qu’ils sont les auteurs de tous les projets mal faits qui succombent aux premières pluies.

Ban Ki Moon : « Préparez-vous aux catastrophes ! »
Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a demandé à tous les pays de mieux se préparer aux catastrophes naturelles, dont la fréquence et la force augmentent avec le réchauffement du climat. En effet, l'augmentation de la fréquence et de la puissance des cyclones, tempêtes, ouragans, pluies diluviennes, tornades est une des conséquences du réchauffement climatique.

«La fréquence des catastrophes causées par les inondations et les tempêtes a augmenté nettement au cours des dernières années. Il est plus urgent que jamais de renforcer nos préparatifs», a déclaré Ban Ki Moon.

«Un certain nombre de pays a réduit l'impact des catastrophes en investissant dans des mesures tels que le contrôle des inondations, la conception de bâtiments résistant aux cyclones, et la protection des écosystèmes côtiers, dont les mangroves et les récifs coralliens», a-t-il ajouté

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MessageSujet: Re: Pluies ou fragilité des infrastructures ?   Pluies ou fragilité des infrastructures ? Icon_minitimeLun 13 Oct - 11:14

Naima a écrit:
Les pluies dévoilent la fragilité des infrastructures


BRAHIM MOKHLISS

Les pluies qui se sont abattues sur le royaume ces derniers jours, ont montré la fragilité des infrastructures du pays.

La saison d’automne a débuté cette année d’une manière très remarquée avec des pluies torrentielles qui ont causé d’importants dégâts dans plusieurs régions. Des ponts sont tombés ou ont été fissurés, le goudron a été déterré, les conduits d’assainissement ont explosé ou ont débordé en raison de leur étroitesse…

Dans la région de Chichaoua, à la veille de aïd al Fitr, les habitants ont vu, inoffensifs, les averses causer d’importants dégâts. On parle même dans cette région de quelques disparus. La pluie a été si forte qu’elle a produit des fissures sur certaines montagnes entourant le village d’Imintanout. Des voies ont été bloquées par des roches et des pierres tombées du haut des montagnes. Les principaux axes routiers menant à cette région montagneuse (notamment celui provenant de Chichaoua), ont été coupés en raison des fortes précipitations suivies de coulées de boues et de roches, emportant dans leur passage de nombreux véhicules.
Cette catastrophe naturelle a créé la panique chez les habitants. Panique qui a été accentuée par une longue coupure de l’électricité. Les pluies torrentielles ont submergé tous les passages, prenant en otage les habitants. Des maisons se sont effondrées, des bêtes ont été emportées par les eaux ainsi que des voitures. Les habitants d’Imintanout ont appelé à ce que leur région soit déclarée zone sinistrée. Pour cela, ils ont organisé des manifestations aussi pour protester contre les secours qui ont mis beaucoup de temps avant d’arriver sur les lieux inondés.

Au nord également, des pluies torrentielles s’étaient abattues sur la ville de Fnideq et ont occasionné d'importants dégâts matériels : plusieurs maisons et commerces ayant été endommagés… Les fortes précipitations ont été suivies de crues au niveau de certains quartiers de la ville, notamment Ras Louta et Homat El-Oued. Des ONG de défense de droits de l’Homme ont organisé, le 5 octobre, un sit-in de protestation devant la municipalité de la ville. Elles estiment que la fragilité des infrastructures est due à la mauvaise gestion des responsables locaux.

La ville d’Oujda a également été victime de pluies torrentielles qui ont causé d’importants dégâts. La muraille du Lycée Al Qods qui avait succombé aux pluies de 2006, s’est effondrée la semaine dernière sous l’emprise des eaux. Il n’y a pas eu de blessés.

A Nador, les inondations qui ont touché la ville, ont failli être à l’origine d’affrontements entre les habitants et les autorités locales (voir La pluie pousse à la désobéissance civile).

Taza a eu également sa part de la catastrophe il y a plus de deux semaines. Un orage enregistré dans la région, notamment dans la commune de Gueldamane, a causé, là aussi, d’énormes dégâts, selon les habitants de cette localité : destruction de canaux d'irrigation, de récoltes et d'immeubles. Un oued a détruit les murs d'enceinte du lycée- collège Ibnou Almokafaa au centre du village et a rempli ses classes de boue. «Depuis ce jour, rien n'a été fait et les élèves n'ont pas pu reprendre le chemin de l'école. Il n'y a eu la visite d'aucun responsable: ni le délégué de l'éducation nationale, ni le gouverneur de la province, malgré la gravité de la situation. Dommage que cet incident soit arrivé après la visite royale à Taza. S'il avait eu lieu avant, les choses auraient peut-être bougé un peu plus vite», nous a écrit un tazi.

Espérons que les prochaines précipitations soient « alla kad nfaâ » (juste ce qu’il faut) et à la hauteur de nos infrastructures.

L’ADM se défend
La Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a affirmé que l'axe autoroutier Tétouan-Fnideq n'a fait l'objet d'aucun effondrement ou affaissement sur quelque tronçon que ce soit. L’ADM explique que deux voitures ont été bloquées, au niveau du point kilométrique 21 de l'axe autoroutier Tétouan-Fnideq, par les coulées de boue provoquées par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région.
Les unités d'entretien relevant du service d'exploitation Tanger-Tétouan de l'ADM sont intervenues pour dégager les deux véhicules. Cette opération s'est déroulée sans dégâts matériels ni perte en vies humaines et a permis le retour à la normale du mouvement de circulation, précise l’ADM.

Les Nadouris sortent dans la rue
Un groupement d’acteurs associatifs de la ville rifaine, Nador, structuré dans ce qui est appelé le « Comité de suivi des affaires publiques de Nador » a appelé les nadouris à participer à une « marche populaire » qu’il envisage d’organiser le week-end prochain. Les organisateurs de cette marche veulent protester contre les responsables locaux qu’ils accusent de ne pas avoir bien joué leur rôle. Ils estiment qu’ils sont les auteurs de tous les projets mal faits qui succombent aux premières pluies.

Ban Ki Moon : « Préparez-vous aux catastrophes ! »
Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a demandé à tous les pays de mieux se préparer aux catastrophes naturelles, dont la fréquence et la force augmentent avec le réchauffement du climat. En effet, l'augmentation de la fréquence et de la puissance des cyclones, tempêtes, ouragans, pluies diluviennes, tornades est une des conséquences du réchauffement climatique.

«La fréquence des catastrophes causées par les inondations et les tempêtes a augmenté nettement au cours des dernières années. Il est plus urgent que jamais de renforcer nos préparatifs», a déclaré Ban Ki Moon.

«Un certain nombre de pays a réduit l'impact des catastrophes en investissant dans des mesures tels que le contrôle des inondations, la conception de bâtiments résistant aux cyclones, et la protection des écosystèmes côtiers, dont les mangroves et les récifs coralliens», a-t-il ajouté

http://www.lereporter.ma/
la presse marocaine dont notamment almassae raporte que 5 membres des forces publiques (mokhaznia ou polices) ont été blessés par des jets de pierre lancés par les gens d'Imintanout furieux contre le comportement
des autorités locales.
Par ailleurs le meme journal rapporte pluieurs morts dans le nord (il cite plus de 7) et plusieurs ponts detruits.
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