Peut- on manger les criquets ? Dans beaucoup de pays, les criquets sont capturés à l’aide de grands filets ou par d’autres moyens. Ils sont habituellement frits, rôtis ou bouillis et mangés immédiatement ou bien séchés et consommés plus tard (voir quelques recettes ci-dessous). Les criquets sont riches en protéines. Lors d’accroissement des populations acridiennes, on peut trouver des criquets morts en tas sur les étals des marchés des pays affectés.
Quelques recettes à base de criquets Voici quelques recettes en provenance des pays touchés par les criquets.
Tinjiya (recette tswana): retirer les ailes et les pattes postérieures des criquets, faire bouillir dans un peu d’eau jusqu’à ce que les criquets ramollissent. Saler si nécessaire et faire brunir dans un peu de graisse. Servir avec du maïs.
Sikonyane (recette swazi): préparer des braises et faire rôtir les criquets entiers dessus. Oter la tête, les ailes et les pattes ; seul le corps se mange. Les habitants du Lesotho utilisent surtout les criquets comme nourriture de voyage. La tête et les derniers segments des pattes postérieures sont retirés, le reste est laissé à rôtir au-dessus des braises. Les criquets rôtis sont alors écrasés avec un pilon jusqu’à obtention d’une poudre fine. Celle-ci peut être conservée longtemps et transportée lors des voyages. On prépare également des criquets séchés pour l’hiver. Les pattes séchées sont appréciées pour leur goût.
Cambodge : prendre plusieurs douzaines de criquets, de préférence des femelles, inciser l’abdomen sur toute sa longueur et y placer une arachide. Faire légèrement griller dans un wok ou une poêle très chaude, ajouter un peu d’huile et de sel (si nécessaire). Ne pas faire trop cuire ou brûler.
Grillé : préparer les braises ou le charbon de bois. Embrocher une douzaine de criquets sur une pique par le milieu de l’abdomen. Pour ne manger que l’abdomen, retirer les pattes et les ailes avant ou après cuisson. Prévoir plusieurs brochettes par personne. Placer les brochettes au-dessus des braises brûlantes et faire griller les criquets en les retournant régulièrement pour éviter de les faire brûler et jusqu’à ce qu’ils prennent une coloration brun-doré.
Aux Philippines, les criquets sont considérés à San Fernando, Pampanga, comme un plat spécial agréable au goût, cuisiné selon le mode ‘adobo’. Adobo est un plat populaire habituel des Philippines, et donc un plat national chez les philippins. Habituellement préparé à partir du porc, de poulet ou des deux, il est lentement cuit dans un sauce au soja, du vinaigre, de l’ail écrasé, des feuilles de laurier et des grains de poivre noir, et souvent doré au four ou sauté à la poêle par la suite pour obtenir les bords croustillants désirés. Ce plat est originaire de la région nord des Philippines. Généralement emporté par les montagnards et voyageurs philippins, la durée de conservation assez longue de ce plat, obtenue grâce à un de ses ingrédients de base, en particulier le vinaigre qui empêche la croissance des bactéries, est bien connue.
Conseil : Remplacer le poulet ou le porc par les criquets
source: http://www.fao.org/ag/locusts/fr/info/info/faq/index.html
criquets pélerins sur une panicule de sorgho partiellement dévorée invasion du criquet au maroc