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 Ces labos qui nous empoisonnent la vie

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MessageSujet: Ces labos qui nous empoisonnent la vie   Ces labos qui nous empoisonnent la vie Icon_minitimeLun 10 Mar - 5:32

Produits chimiques

Le 26 mars prochain se tiendra à Rabat une journée d'étude sur les déchets toxiques

La guerre contre les Déchets toxiques en quantité dispersée (DTQD) est déclarée. Ces produits générés par des producteurs dispersés géographiquement (artisans, petites et moyennes entreprises, établissements d'enseignement, professions médicales et laboratoires de recherche) sont devenus le grand ennemi public.

Peuvent notamment être définis comme DTQD : les déchets chimiques (solvants, acides, etc.) qui sont chargés de métaux lourds, tels que le mercure qui attaque le cerveau, et les déchets biomédicaux qui, eux, sont riches en microbes (bactéries, parasites, virus, etc.). Par ailleurs, l'impact direct de ces matières sur l'écosystème peut faire disparaître des espèces ou modifier leurs gènes, favorisant l'apparition de nouvelles maladies.

La bonne gestion de ces déchets est difficilement réalisable dans le cadre d'une collecte. Mais ce n'est pas le cas pour certains produits dangereux, tels que les pesticides, qui sont bien contrôlés.
«Les pesticides font partie des produits dangereux, mais ceux-ci sont bien suivis par le ministère de l'Agriculture.

Alors que les autres dispersés en petites quantités sont difficilement repérables», lance Abdellah Talidi, président de l'Académie marocaine des jeunes scientifiques (AMJS), qui organise mercredi 26 mars à l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs (EMI) à Rabat, son premier workshop international sur le thème : «Les déchets toxiques et dangereux de laboratoires : impacts environnementaux et gestion».
Par la même occasion, les organisateurs distribueront fûts et bidons aux laboratoires. Car il faut bien le reconnaître, les circuits de collecte et d'élimination de ces matières dangereuses sont très peu connus au Maroc, contrairement à ce qui se passe à l'étranger où il est interdit aux laboratoires de déverser leurs produits dans les lavabos.

«Dans des pays développés, chaque labo doit respecter la loi qui impose le triage, le stockage et l'étiquetage des produits dangereux pour être récupérés par une société spécialisée», indique Said Beqqal, biologiste et spécialiste en hygiène et environnement. Il faut savoir que les déchets déversés dans les réseaux d'assainissement perturbent le fonctionnement des stations d'épuration.
Mélangés aux ordures ménagères, ils font courir un risque au personnel de collecte et aux installations de traitement.

Directement rejetés dans le milieu naturel, les polluants microbiologiques s'accumulent dans les maillons de la chaîne alimentaire.
«En France, selon des études, 15% des hommes sont devenus stériles à cause de l'impact de ces produits chimiques», explique M. Beqqal. Celui-ci ajoute qu'après cette journée l'AMJS, compte réaliser une étude pour identifier la nature des déchets et la quantité dispersée dans les laboratoires et proposera gratuitement une formation sur la gestion des DTQD. Quant à ceux qui dénoncent le retard en matière de défense de l'environnement, il faut savoir que la loi sur les déchets, adoptée en 2007, concerne tous les déchets : médicaux, pharmaceutiques, toxiques, etc.

Mais elle n'est pas prise en compte en raison de l'absence des décrets d'application. Et pour ne pas être à la traîne sur le sujet, le secrétariat
d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement organise, mercredi 12 mars à 9h, à l'hôtel Sheraton à Casablanca, un atelier de présentation des résultats préliminaires de la première phase du plan directeur national de gestion des déchets spéciaux ainsi que l'étude de faisabilité du Centre national d'élimination des déchets spéciaux.

Promotion de la science
L'Académie marocaine des jeunes scientifiques (AMJS) a été créée en janvier 2006, une année après la création de l'Académie mondiale des jeunes scientifiques (WAYS) qui a eu lieu à Marrakech en 2004. Dès les premiers mois de sa création, cette association a marqué sa présence aux assises de la science (mars 2006) qui ont pour objectif l'élaboration d'une vision stratégique à l'horizon 2025 et un plan d'action 2010. En juillet de la même année et dans le cadre de renforcement des capacités, une vingtaine de ses membres ont profité d'un séminaire de formation sur les techniques de montage de projets de développement, organisés conjointement avec l'Association des lauréats en gestion de l'environnement et de développement durable (ALGEDD).

L'AMJS s'est fixée comme objectif de contribuer au développement et à la promotion de la science et de la technologie au Maroc. Elle vise à rendre la science plus attrayante pour les jeunes Marocains. Elle constitue un carrefour d'échange et de rencontre pour les jeunes scientifiques ayant la volonté de participer au développement de la science et de la technologie. L'AMJS a pour objectif de mettre en place une plateforme de réflexion, de concertation et d'action commune pour la promotion des sciences chez les jeunes et la mise en réseau des jeunes scientifiques marocains.

Par ailleurs, cette association veut promouvoir dans toutes les régions le développement d'un réseau d'éducation scientifique et regrouper les personnes engagées dans la promotion de la culture scientifique. Elle est composée de cinq départements : sciences et technologies ; sciences de la vie et de l'environnement ; sciences médicales ; sciences juridiques, économiques et sociales ; lettres et sciences humaines et enfin propriété intellectuelle. Ses membres ne doivent pas dépasser les 45 ans. Sur le plan de la coopération internationale, l'AMJS a procédé en 2006 à la signature d'une convention de partenariat avec l'ONG italienne, Geanatura, concernant un projet relatif à l'éducation pour le développement durable et la sauvegarde de la forêt du Moyen Altas.


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