Marrakech, 19/11/09- La marche mondiale pour la paix et la non- violence, un mouvement de militants en faveur de la paix et de la stabilité de par le monde a fait escale, mercredi soir, à la Place de Jemâa El Fna à Marrakech, après avoir sillonné nombre de villes marocaines, entre autres, Tanger, Nador, Oujda et Rabat, dans le cadre d'un trajet symbolique au départ de la Nouvelle Zélande et en direction de l'Argentine.
Menée durant trois mois par une équipe internationale composée d'une vingtaine de personnes auxquelles se joignent, dans chaque pays traversé, des militants et des acteurs associatifs nationaux, cette marche mondiale pour la paix et la non-violence comporte une série d'activités (marches, festivals et congrès) organisées dans des centaines de villes partout dans le monde.
Le but est de créer une conscience de la paix et au-delà de la paix, un pas de plus vers la non-violence active.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Martine Sicard, de l'association internationale "Monde Sans Guerre", a indiqué que "les points de base que nous défendons dans cette marche et, dont nous sommes les portes paroles sont les suivants : le désarmement nucléaire total sur toute la planète, la réduction progressive de l'armement conventionnel, la résolution des conflits par la voie de la non violence, le retrait immédiat des forces des territoires occupés, et la conclusion de conventions favorisant la paix entre les Etats ".
"Il est nécessaire d'œuvrer en vue de créer une conscience de la paix et de désarmement et de favoriser le rejet catégorie des différentes formes de violence, car c'est ce nouveau sentiment qui sera susceptible de se concrétiser et d'éveiller les structures sociales, ouvrant ainsi la voie vers un monde plus humaniste", a dit Mme Sicard.
Et de poursuivre que la marche mondiale pour la paix et la non-violence est un appel solennel à tout le monde en vue d'unifier leurs efforts d'assumer pleinement la responsabilité du changement de la situation, tout en mettant fin à leur violence personnelle, faisant savoir qu'il s'agit de la première initiative du genre menée par la société civile à travers l'histoire.
Concernant l'étape du Maroc, Mme Sicard a fait remarquer qu'il s'agit du
premier point d'Afrique traversé par la Marche, ce qui constitue une occasion pour ses membres de rencontrer des Marocains qui militent pour les mêmes causes, rappelant que ce passage permettra de montrer à tout le monde que ce pays continue toujours de confirmer sa vocation de terre de dialogue des cultures, de paix, de stabilité, de bon voisinage et de coexistence pacifique des religions par excellence.
Elle s'est félicitée, par la même occasion, de l'existence au Maroc d'un grand nombre d'associations et d'acteurs de la société civile agissants, lesquels, a-t-elle dit, n'ont pas hésité à réagir avec beaucoup d'enthousiasme et à s'impliquer dans cette Marche.
"Nous pensons que ce n'est qu'un début et nous allons continuer à avancer dans cette dynamique de non violence et d'œuvrer pour que les jeunes surtout, s'impliquent davantage afin d'aider les gouvernements à adopter des résolutions dans le sens de la promotion de la paix ", a poursuivi Mme Sicard.
Les prochaines étapes en Afrique, après le Maroc seront les iles canaries, la Mauritanie, puis une traversée du fleuve du Sénégal vers Dakar où il y aura des délégations qui vont venir de l'Afrique Centrale (Mali, Gambie, Burkina Fasoà) pour se joindre à l'équipe internationale.
Par la suite, l'équipe internationale devra se rendre à New York, où elle sera reçue par le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon avant de continuer sa marche vers le Mexique, puis l'Amérique Centrale pour conclure le périple en Argentine.
MAP
Jeu 19 Nov - 10:16